Avec cette date en tête, je me suis mise à chercher un nouvel appartement. Ma seule véritable exigence était la proximité par rapport à une autoroute afin que je puisse continuer à être facilement placée sur des projets dans différentes régions. Aussitôt dit, aussitôt fait : j’ai trouvé un magnifique appartement à Kwaadmechelen, accessible dès la mi-février. J’avais ainsi tout mon temps pour déménager après les heures de bureau, en ne devant (quasi) pas prendre de jours de congé. Mais le destin a fait des siennes.
#petitetragedie
Mon remplaçant chez Alken-Maes a remis sa lettre de démission juste avant la fin de mon projet. Ce ne fut évidemment pas un mauvais timing pour l’entreprise, puisqu’ils eurent l’occasion de me demander si j’accepterais de rester encore. Il faut savoir qu’à ce moment-là je travaillais déjà chez Alken-Maes depuis un peu plus d’un an et demi. Donc suffisamment longtemps pour avoir créé un lien avec les collègues et ne pas vouloir les laisser tomber. Même si c’était moins pratique pour moi, j’ai donc décidé de rester. « Encore un petit peu alors. »
Les mois suivants eurent un impact sur ma vie privée. Je tâchais systématiquement d’être dans la voiture vers 6h30 afin d’éviter les bouchons, pourtant un voyage aller me prenait malgré tout au moins 1h15. Le soir, je pouvais arrêter bien à l’heure, mais au retour, le trafic est toujours plus dense. Avec pour conséquence que je m’endormais régulièrement dans mon fauteuil avant 21 h. Je ne pouvais même plus organiser une sortie spontanée avec mes amis. Pour toutes ces raisons, j’ai convenu avec l’équipe d’Alken-Maes que décembre 2017 serait mon dernier mois. Il y avait à nouveau une remplaçante, ce qui me permettait de partir en ayant bonne conscience.
Les projets suivants se trouvaient tous à un jet de pierre de chez moi comparé à Malines. L’équipe d’Unique Career a tenu compte de ma demande consistant à travailler plus près de la maison. En septembre 2018, j’appris par le manager d’Alken-Maes qu’ils avaient à nouveau besoin de renfort. En raison de mon lien avec l’équipe, je me suis laissée tenter et j’ai recommencé un projet à Malines, mais je pouvais travailler quelques jours par semaine depuis Wellen. Cette fois, j’ai été plus attentive à mon bien-être mental et j’ai plus rapidement fait savoir que la distance était trop importante. Heureusement, j’ai pu convenir avec le nouveau manager IT de la possibilité de travailler à temps plein à Wellen. De la sorte, j’ai effectué mon travail avec beaucoup de plaisir jusqu’à la fin.
Morale de l’histoire : il ne faut pas vous mettre dans des situations impossibles pour un projet. Unique Career demande bien sûr une certaine flexibilité et vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’ils trouvent systématiquement un projet à 15 minutes en voiture de chez vous, mais l’équipe accorde beaucoup d’importance à la satisfaction de ses Consultants de Projet. Si vous manquez chaque jour de motivation pour aller travailler en raison de la distance et des files, le problème doit être communiqué et pris en main. Suite à un entretien de sollicitation, j’ai moi-même déjà dit à mon HR Business Partner que je trouvais tel projet très intéressant au niveau du contenu, mais que je savais très bien que le trajet journalier vers le bureau à Anvers Berchem et/ou Diegem serait trop pesant. La personne a tout à fait compris mon point de vue et a immédiatement continué à chercher autre chose.